Les fausses bonnes idées pour dépolluer son air intérieur

Publié le 30/09/2025

Bougies parfumées, encens, désodorisants, diffuseurs de parfums, sprays « assainissants » et « purifiants » sont-ils vraiment des alliés pour la qualité de l’air intérieur ? Pas toujours. Pire, certains produits pourraient bien même faire l’effet inverse de celui escompté. Alors en plus, si le système de ventilation de la maison ne fonctionne pas de façon optimale ou s’il est mal entretenu, l’utilisation de ces produits devient carrément risquée…  

Le paradoxe des produits « dépolluants », « désodorisants », « purifiants », etc.

On les utilise pour obtenir une ambiance agréable, on les apprécie pour l’odeur de propre qu’ils laissent, on les allume en croyant rendre service à la qualité de l’air que nous respirons et donc à nous-même. Malheureusement, les sprays et aérosols, les désodorisants combustibles (bougies, encens, papier d’Arménie) et les désodorisants non combustibles (diffuseurs, huiles essentielles) ont plutôt tendance à charger l’air en nouveaux polluants.

Particules fines issues de la combustion, composés organiques volatils (COV) pour les produits odorants ou parfumés, HAP, ozone, allergènes… Selon les produits, la nature des substances libérées diffère, mais elles ne sont jamais totalement neutres pour notre santé.

Quid des produits d’entretien étiquetés « naturels » ? 

Derrière les étiquettes « vert », « bio » ou « naturel », on retrouve parfois des désinfectants ou nettoyants ménagers à base d’huiles essentielles, d’alcool (fréquemment utilisé dans les produits dits « désinfectants » et qui contribue à la charge en COV dans l’air), etc. Là encore, prudence.

Mais pour nous aider à choisir des produits plus respectueux de l’environnement, l’ADEME a sélectionné parmi près de 100 labels, et par types de produits, les labels répondant à son cahier des charges. Pour un nettoyant multi-usage par exemple, les produits porteurs d’un de ces labels sont à privilégier :

Faut-il arrêter d’utiliser ces produits ? 

Notre intention n’est pas de dissuader les utilisateurs ni de bannir ces produits. Elle est plutôt « d’informer et d’en promouvoir une utilisation raisonnée et éclairée » comme le suggère l’ADEME au sujet de l’utilisation des huiles essentielles, elle est plutôt d’aider à identifier les causes de nuisance à la Qualité de l’Air Intérieur (QAI). 

Car oui, les produits listés plus haut peuvent être nuisibles, au même titre que les facteurs suivants :

• • Un air trop confiné,
  • Un environnement intérieur source d’émissions (mobilier, peintures, objets décoratif, textiles, plantes…),
  • Des activités humaines (cuisson, hygiène, tabagisme, respiration…),
  • Des système d’aspiration (hotte de cuisine) ou de régulation de l’humidité (déshumidificateur) mal dimensionnés, mal réglés, mal utilisés, mal entretenus, etc.,
  • Des systèmes de ventilation (VMC) mal entretenus et en perte d’efficacité, des réglettes de ventilation obstruées…

Les actions réellement efficaces et surtout non polluantes pour une bonne QAI 

Pas de secret, pas de miracle, l’air le plus sain est celui qui, en circulant et en se renouvelant, se débarrasse des concentrations de polluants. Ajoutez à cela quelques bons gestes et vous obtiendrez la recette d’un air intérieur qui respire – une recette souvent plus économique soit dit en passant :

1. Limiter les sources de pollution 

Comme nous venons de le voir, de nombreux produits soi-disant « amis » sont à utiliser avec parcimonie et prudence. D’origine naturelle ou artificielle, les substances qu’ils libèrent s’ajoutent à la liste des polluants déjà présents dans l’air un peu malgré nous (en savoir plus sur les sources de dégradation de la qualité de l’air intérieur). Ce mélange peut se transformer en cocktail à risque pour la santé de leurs utilisateurs.

Une alternative ? Pour la plupart des usages ménagers, l’eau chaude et la vapeur d’eau, le bicarbonate de soude, le vinaigre blanc sont amplement suffisants.

2. Maintenir les surfaces propres

Car oui, les poussières sont aussi des réservoirs à polluants. Mais pas besoin de sortir l’artillerie lourde, un dépoussiérage régulier avec un chiffon humide suffit pour les éliminer.

3. Aérer régulièrement votre intérieur

La fenêtre ouverte, c’est toujours mieux qu’un désodorisant, à condition d’éviter certains horaires de pic de pollution atmosphériques. 10 minutes tôt le matin et plus tard le soir, cela permet de renouveler l’air, de diluer les polluants et de réduire significativement les concentrations nocives.

4. Ventiler efficacement 

Un système de ventilation correctement dimensionné, installé, entretenu et fonctionnant en continu reste le moyen le plus efficace et le plus sûr pour renouveler efficacement l’air intérieur d’une maison.

Et nous insistons bien sur « correctement entretenu ». Car en France, dans 95 % des maisons, les systèmes de VMC ne sont pas entretenus dans leur entièreté. En effet, dans le meilleur des cas, les bouches d’extraction et le moteur de VMC sont nettoyés et contrôlés, mais jamais le réseau de gaines de ventilation censé assurer le transfert de l’air des bouches jusqu’au moteur.

Pourquoi ? Parce que les gaines souples en accordéon installées dans la plupart de nos maisons ne sont tout simplement pas conçues pour être entretenues.

L’une des conséquences, c’est que les bonnes performances du système de VMC mesurées au démarrage se détériorent progressivement. Et c’est la Qualité de l’Air Intérieur qui va en pâtir puisque le système ne peut plus fonctionner de manière optimale.

Avec Vitalome, le réseau de ventilation devient enfin entretenable, et ça change tout ! 

Avec Vitalome, 1er conduit de ventilation en acier isolé, français et entretenable en maison individuelle, est un réseau nouvelle génération. En permettant un entretien complet du système, Vitalome permet de maintenir durablement le niveau de performance attendu et de contribuer au bon renouvellement de l’air de la maison… Ce qui n’exclut pas de maintenir une certaine vigilance sur les produits employés au quotidien.

Réseau de ventilation Vitalome composé de conduits rigides et semi-rigides.